Semaine du libre accès 2016: Actions concrètes pour étudiants

*Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à aller lire mon texte Les trous dans le tuyau sur le site Françoise Stéréo !*

Nous sommes dans la semaine du libre accès et dans ce cadre, j’ai donné conjointement avec Valérie Harvey, doctorante en sociologie, une présentation à la bibliothèque de l’Université Laval. Toutes deux avons en commun notre participation à OpenCon grâce à cette même bibliothèque. Dans ce cadre, on a réfléchi à quelques conseils qu’on pourrait donner à des étudiants qui veulent que leur science soit libre d’accès. Voici donc un résumé de nos conseils :

1- S’informer : je crois qu’il est essentiel pour un chercheur évoluant dans le monde actuel (1) de maîtriser les différentes notions liées au libre accès. Qu’est-ce qu’un article publié dans le gold open access ? Le green open access? Quelles sont les nouvelles règles concernant le libre accès dans les organismes de financement canadiens ? Qu’est-ce que le droit d’auteur et la licence d’utilisation ? Heureusement, il existe plusieurs ressources à ce sujet. Notamment : SPARC et OOOCanada. Et aussi le portail du libre accès de la bibliothèque de l’Université Laval.

2- Discuter : avec son entourage, pour répondre la bonne nouvelle. Mais surtout avec son directeur/directrice de maîtrise ou de doctorat. Le mieux serait d’avoir cette discussion en début de projet, mais n’importe quel moment peut convenir. Les points à aborder ? La possibilité de publier en libre accès et de disposer de fonds lorsque le journal est payant. L’archivage en ligne des données du projet. L’utilisation de preprint. Les changements possible d'apporter aux contrats avec les éditeurs (une chose que j'aimerais faire, mais que je n'ose pas encore). C’est un bon départ !

3- Archiver : ses données (2), ses preprints, ses articles publiés (selon les règles du contrat signé avec l’éditeur et de son organisme de financement).

4- S’afficher : faire de la science ouverte, c’est également s’assurer que notre œuvre soit facilement accessible et trouvable. Se créer un profil Academia.edu, ResearchGate, GoogleScholar (minimal et essentiel à mon avis !) ainsi qu’un identifiant ORCID. D’ailleurs, pour ceux qui sont à Québec, la bibliothèque organise un 4 à 7 ce vendredi au Fou AÉLIES où l’on pourra se créer un ORCID. J’y serai !

J’aimerais bien savoir ce que vous pensez de tout ça…laissez-moi vos commentaires !

(1) Et non dans le monde dans lequel son directeur/directrice de recherche a évolué. Étonnamment, plusieurs étudiants ne semblent pas comprendre que le monde académique a beaucoup changé ces dernières décennies, particulièrement à cause d’Internet.

(2) Je suis délinquante sur ce point, mais je vais essayer de régler cela avant de graduer!

Open data et jeux de données à long terme/Open data and long term dataset

*English will follow after the French*


Un mois en retard sur les actualités, mais bon, on dirait que je reviens à ma vie habituelle après mon retour d’Australie! Un article que je considère très intéressant a été publié en début du mois d’octobre au sujet du partage des données (Open Data) des études à long terme. Ayant moi-même été formée dans un labo se basant sur des jeux de données de plus de 20 ans, je suis sensible à cette problématique. D’ailleurs, mon codirecteur est coauteur de cet article.

Je suis très positive à l’idée de partager les données scientifiques après publication d’un article. Mais, je comprends les réserves des auteurs de cet article : les jeux de données à long terme sont évidemment longs à produire, mais également coûteux. Ils peuvent être le moteur d’une carrière entière et permettre de former de nombreux étudiants. C’est l’essence de ce que dit cet article. Par contre, je comprends qu’il est essentiel de partager ces données dans le monde actuel.

Ce qui me dérange, c’est la réaction des partisans de l’open data. Au lieu de répondre aux préoccupations des chercheurs qui sont réticents à partager leurs données, ils tendent à les traiter avec dérision. Une courte recherche sur Twitter m’a démontré que la majorité des tweets contre l’article sont des mots esprits peu développés:

Il est vrai que Twitter n’est pas l’endroit pour développer un contre-argumentaire développé.

Ces réactions sont inutiles. J’ai observé cette attitude à plusieurs reprises et elle n’a jamais convaincu qui que ce soit de l’utilité de l’open data. Au lieu de ridiculiser ce que je considère comme des craintes légitimes, il serait pertinent de créer un argumentaire positif. Les auteurs de l’article proposent des solutions qu’ils considèrent comme acceptables. Pourquoi ne pas tenter de partir de ces propositions et tenter de les améliorer?

J’aimerais un comportement moins sectaire de la part des tenants de l’open data et un peu plus de mains tendues. Un peu moins de clash de générations (les vieux contre les jeunes) et plus de discussions complètes. C’est un défi !


I’m one month late, but it seems that I’m slowly returning to my usual life after my Australian internship. A paper I consider highly interesting has been published at the beginning of October about open data of long term dataset. As I’ve been raised in a lab based on long term dataset, I’m sensible to the issues at stake. And my co-advisor is co-author on the paper.

I’m all for open data after an article is published. But I understand why the authors of the article are reticent: long term data set are, obviously, long to produce but are also costly. They can fuel an entire career and allow the mentoring of many students. This is essentially what this article state. I understand, however, why it is needed to share those data in the modern world.

What upset me is the response of open data tenants. Instead of answering to the concerns of researcher with long term data set, they make jokes out of it. A short research on Twitter showed me that the majority of tweets against the paper are funny, but not really developed:

Ok. Twitter is not the place to have a well-develop discussion. But those responses are useless. I’ve seen this attitude in multiple occasions and it never convinced anyone of the usefulness of open data. Instead of making jokes on what I consider to be reasonable concerns, it would be more interesting to answer those concerns. The authors of the article propose solutions that they consider acceptable. Why not starting from those and to try to improve them?

I would like a less sectarian behavior from open data advocates and a bit more of open hands. Less generation clash (old researchers against young ones) and more discussions. A goal for Toorop!

 

Une coupe bénéfique à l’Université Laval?

Au retour de mes vacances, une nouvelle intéressante m’attendait. L’Université Laval (où j’étudie) a décidé de couper dans les abonnements aux journaux scientifiques pour faire face aux compressions dans son budget. Je vous invite à consulter l’article de La Presse pour voir les témoignages : « Inquiétant », « Déplorable »…

Et bien, vous savez quoi? Je ne désapprouve pas cette mesure et je crois même qu’elle peut être positive.

Le milieu scientifique actuel est en changement depuis plusieurs années. Plusieurs acteurs s’insurgent devant les coûts de l’accès aux publications scientifiques et les profits aberrants générés par ces industries. Certaines personnes considèrent que le milieu actuel est nuisible à l’avancement de la science, car plusieurs milliers de chercheurs, ne pouvant accéder aux publications qu’ils ont besoin, ne peuvent travailler correctement. Je vous suggère de consulter le site de SPARC pour comprendre la situation.

Des revues Open Access, ça existe, mais on se bute à plusieurs préjugés de la part des chercheurs privilégiés : ces revues sont de moindre valeur, ça coûte cher d’y publier (1), elles ont un mauvais Impact factor (2)…

Si les chercheurs à Laval rencontrent des problèmes à accéder aux publications, tant mieux! Ça aidera probablement à changer leurs mentalités. À ça, vous pouvez me répondre que le mieux serait des changements institutionnels qui favoriseraient l’Open Access. Les changements récents au CRSNG sont un début, mais restent mièvres. La volonté n’est pas là. Je crois fermement que le changement doit venir du haut et du bas, des organismes de financement ET des chercheurs. Le chercheur étant un humain, le placer dans une situation inconfortable reste une bonne façon de le faire évoluer. Je suis prête à accueillir les opinions divergentes en commentaire ci-dessous…

D’ailleurs, y aura-t-il une réelle restriction de l’accès? Si on y met un peu d’effort, il est possible de trouver pratiquement chaque article sur internet. Notons des initiatives comme l’OA button ou ResearchGate.

Pour plus d’infos sur l’Open Access, voici des liens vers mes blogues précédents qui contiennent eux-mêmes des liens ultras pertinents :

https://carnets-de-doctorat.squarespace.com/archives/9/4/2015/le-libre-accs-en-science-quelques-faits-et-opinions

https://carnets-de-doctorat.squarespace.com/archives/9/4/2015/opencon-2014-mes-impressions

Ajout (07-10-2015): Le MEILLEUR site sur l'Open Access, c'est celui d'OOO Canada, une organisation que j'aide à créer. Il me reste à traduire le site pour que la version française soit en ligne!

(1) Pas vrai! Plusieurs sont gratuites. Consultez le Directory of Open Access Journal

(2) On pourrait en dire beaucoup sur la qualité de l’impact factor comme mesure du mérite scientifique.

Coup d'éclat de Nature.com

Publié originalement le 4 décembre 2014

La twittosphère intéressée au milieu science ouverte (Open science) vibre d'émotions ces derniers jours.

Pour comprendre l'annonce de Nature.com et de Read Cube, je vous propose cet article de Scientific American : http://blogs.scientificamerican.com/at-scientific-american/2014/12/01/a-new-way-to-share-articlesand-help-advance-science/

Rapidement, Nature.com permettra aux scientifiques ayant accès via leurs institutions de partager les articles de Nature (et journaux connexes) à ceux qui n'ont pas l'accès. Ces articles ne pourront être lu que sur Read Cube (et si j'ai bien compris, on ne peut les imprimer). Donc, ce n'est pas un réel accès libre aux articles et il faut avoir un ami qui a un accès.

Je n'ai pas encore une opinion fixe sur le sujet. Je vous propose plutôt de lire Jon Tennant (1) qui résume bien la situation, sans être aussi émotif que certain.

(1) http://blogs.egu.eu/network/palaeoblog/2014/12/03/one-small-step-for-nature/

OpenCon 2014 : mes impressions

Publié originalement le 20 novembre 2014

Et voilà, OpenCon 2014 est terminé. Et c'était une conférence exceptionnelle sur plusieurs plans. Je travaille présentement à créer un Prezi en anglais qui résumera les connaissances que j’ai acquises. J’écris également un article que je proposerai prochainement à Impact Campus, avec un résumé plus objectif de mon expérience (1). Par ce billet, j'aimerais plutôt vous ramener tout l'enthousiasme que cette conférence a créé chez moi.

Si vous n'avez qu'une seule chose à retenir de ce que je vais vous communiquer, c'est que la progression vers la science ouverte (open access, data et éducation) est inévitable. De plus, ce n'est pas un concept du futur, le phénomène est en cours. Est-ce que j'ai été absorbée par la secte de la science ouverte durant mon séjour? Probablement. Mais plus que les excellentes conférences auxquelles j'ai assisté, ce sont les rencontres avec les cabinets des sénateurs et officiels gouvernementaux qui m'ont convaincue de l'inévitabilité de la chose. Des lois ont été et seront votées en faveur de l'accès à la science. Comme l'a si bien dit le représentant de Open Access Nigeria:

"Open access wins all of the arguments all of the time" -Ahmed Ogunlaja, Open Access Nigeria, #opencon2014

— Travis Korte (@traviskorte) 16 Novembre 2014

Les décideurs voient le bon sens dans la science ouverte. Mon message serait donc de joindre le mouvement. Pourquoi faire partie de l'arrière-garde alors que vous pourriez être un précurseur?  Surtout qu'il y a des avantages immédiats à partager votre recherche (2).

Est-ce que j'ai changé d'opinion concernant le libre accès aux données? Oui et non. Oui, parce que je veux publier mes données si mes coauteurs le permettent. Je crois que cette avancée est en faveur de la science et non des intérêts personnels des chercheurs. Non, dans le sens que je comprends toujours ceux qui hésitent à le faire. Les arguments annoncés par certains présentateurs ne m'ont pas tous convaincue. La peur de se faire voler ses idées reste, mais elle est surpassée par le désir de l’avancement général dans mon domaine.

Et maintenant, que vais-je faire?

1. J'aimerais publier un preprint de mon prochain article, soit une version prérévision par les pairs, sur PeerJ preprint ou sur bioRxiv (3). Un accès plus rapide à ma recherche pour tous avec la possibilité d'avoir des commentaires constructifs. La majorité des journaux acceptent les articles ayant été publiés en preprint, mais on peut toujours vérifier sur sherpa-romeo (4) si c'est bien le cas.

2. Sans prendre un serment de type Open Science (5), je veux publier de façon à ce que mes articles soient soit en libre d’accès ou que je puisse les archiver sans problème.

3. Je promets de bloguer en français et en anglais sur mes articles. D'ailleurs, je peux même le faire pour ceux déjà publiés! Ma recherche sera donc plus accessible, plus rapidement.

4. Avec mes nouveaux contacts OpenCon, nous prévoyons créer une plateforme canadienne pour fournir de l’information canadienne sur le libre accès.

Un petit mot de conclusion sur la qualité de l’évènement. L’organisation avait prévu pratiquement tous les petits problèmes et détails. Les participants étaient engagés et ouverts aux rencontres. La conversation se poursuivait en parallèle sur Twitter, ce qui a permis beaucoup plus d’interactions et la génération de nombreuses idées. Très encourageant pour OpenCon 2015!

(1) Lien à venir!

(2) Plus de visibilité pour votre recherche, plus de citations pour vos articles. Je vous conseille de visionner le webcast Open Access 101 pour vous informer plus à ce sujet : http://vimeo.com/6973160. Vous pouvez également consulter mon précédent billet sur le sujet pour vous informer sur la science libre!

(3) https://peerj.com/about/preprints/what-is-a-preprint/, http://biorxiv.org/

(4) http://www.sherpa.ac.uk/romeo/

(5) Vous pouvez entendre Erin McKiernan parler de son serment en tant que jeune chercheuse dans cet entrevue pour @TheOKCast : http://okcast.org/2014/11/opencon-2014-erin-mckiernan-the-open-access-pledge/

Le libre accès en science : quelques faits et opinions

Publié originalement le 12 novembre 2014

Je l’ai annoncé il y a quelque temps, j’ai obtenu une bourse de la bibliothèque de l’Université Laval (merci) pour me rendre à OpenCon 2014 (1). Qu’est-ce qu’OpenCon 2014? Une conférence pour les étudiants et les chercheurs en début de carrière sur le libre accès en science (articles, données et éducation). Grâce aux webcasts OpenCon (2), j’ai déjà appris plusieurs choses sur le sujet. Voici un résumé pour vous éviter d’écouter ces webcasts (3) et mes préoccupations concernant le libre accès. Ça nous permettra de suivre l’évolution de mes idées! Je dois tout de même vous prévenir que je suis très favorable au libre accès, même avant d’assister à la conférence.

Qu’est-ce qu’on entend par libre accès? C’est l’accès gratuit immédiatement après publication avec le droit de réutilisation des articles, des livres scolaires et des données. Un commentaire ici : je n’avais jamais pris connaissance du côté réutilisation. Lorsqu’on applique le libre accès à l’éducation (livre scolaire) ou aux données, ça semble évident. Mais ça s’applique également aux articles scientifiques, notamment lorsqu’on veut extraire de l’information via des systèmes informatiques, comme Watson, cet ordinateur capable de répondre à des questions posées en langage commun (4).

Le libre accès est un mouvement en opposition avec la marchandisation de la production scientifique. Des organismes financent la recherche. Les chercheurs transforment cet argent en données et en articles scientifiques. Ces articles scientifiques sont donnés à des entreprises pour publication. Ces entreprises vendent les articles aux bibliothèques, universités et chercheurs. On achète avec des fonds publics la science produite avec des fonds publics.

Pour plusieurs, la solution est de publier dans des journaux de type libre accès, comme la série des PLOS. Certains facturent alors des frais aux auteurs pour publier l’article, mais les chercheurs de partout dans le monde y ont accès, ce qui peut augmenter la visibilité de sa recherche. Une autre solution est d’archiver ses articles (certaines universités et certains groupes de recherches ont des sites pour ça, 5). Le problème actuel est que beaucoup d’auteurs ne le feront pas tant qu’ils ne seront pas forcés :

What do we want: Open access. When do we want it: Immediately following forthcoming granting agency policy changes to require it.

— Shit Academics Say (@AcademicsSay) 11 Novembre 2014

Selon les tenants du libre accès, en changeant les politiques des universités et des organismes de financement, on inciterait les chercheurs à rendre leur recherche accessible.

La libre éducation vise à ce que les étudiants obtiennent les textes de références nécessaires à leurs études et à ce qu’ils conservent ces textes et puissent les partager. Cela concerne également la possibilité d’accéder à des cours gratuits en ligne. Dans ce webcast, le présentateur indiquait que s’attaquer aux frais de scolarité était trop politique et que le matériel scolaire était très cher. Personnellement, ça ne reflète pas mon expérience. Mes professeurs au baccalauréat ont peu utilisé de livres et je n’ai jamais dépensé plus de 500 $ en matériel pour une session (et ça, c’est le maximum!). Malgré ses résultats mitigés, l’expérience québécoise me dit qu’on peut s’attaquer aux frais de scolarité (6).

Finalement, le libre accès aux données. Par libre accès aux données, on entend de rendre accessible et réutilisable ses données après publication. Comme ça, d’autres chercheurs peuvent réanalyser vos données, les ajouter à d’autres, bref, faire avancer la science. Bien entendu, on exclut de ce partage des données sensibles, par exemple des données sur la distribution d’espèces en danger qui pourraient être braconné. Ce qui semble évident en génétique semble causer plus de remous pour les écologistes comme moi. Je suis en accord avec le concept, mais quand je pense à mes collègues qui réutilisent les bases de données dont certains résultats ont été publiés, j’ai peur. Imaginez commencer un doctorat avec 20 ans de données de colliers satellites sur des animaux et être scoopé par des chercheurs ailleurs dans le monde, avec vos propres données! Je vais donc à OpenCon en grande partie pour en apprendre plus sur le libre accès aux données.

Le résumé que je viens de vous faire est très rapide. Vous pouvez m’adresser vos questions sur ces thématiques via les commentaires ci-dessous ou sur @MissEmilieC. Je serai également active sur Twitter durant mon expérience OpenCon !

J’ai traduit librement certains termes de l’anglais pour ce billet. Pas facile d’écrire en français !

(1) http://www.opencon2014.org/

(2) https://www.youtube.com/watch?v=5YwASIziPIQ, https://www.youtube.com/watch?v=5Dauh_PeAzI, https://www.youtube.com/watch?v=6UUDhVGd8uA

(3) Les webcast sont d’une bonne qualité avec des gens intéressants et je vous les conseille. Mais 4 heures…c’est long !

(4) http://en.wikipedia.org/wiki/Watson_%28computer%29

(5) Vous pouvez consulter les règles d’archivages en fonction du journal où l’article est publié sur ce site : http://www.sherpa.ac.uk/romeo/

(6) http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_%C3%A9tudiante_qu%C3%A9b%C3%A9coise_de_2012

Open Con 2014, me voilà !

Publié originalement le 14 octobre 2014

En milieu de semaine passée, j’ai appris une nouvelle bien excitante... j’ai gagné une bourse pour me rendre à Open Con 2014 (1). Qu’est-ce qu’Open Con? Comme vous pourrez le constater sur leur site (2), c’est un grand congrès sur l’Open Access (le libre accès), l’Open Data et l’Open Education pour les étudiants et les jeunes chercheurs. Si vous ne savez pas ce que c’est, n’ayez crainte, je compte documenter mon expérience!

Vous pourrez donc me lire avant et après le congrès, pour voir si mon opinion sur certains sujets (surtout sur les données libres) a évolué. Vous pourrez également suivre mes gazouillis (3) sur Twitter durant le congrès. Si vous avez des questions sur ces sujets, s'il vous plait, posez-les-moi et je tâcherai d’obtenir la meilleure information possible.

Merci à la Bibliothèque de l’Université Laval de m’offrir cette opportunité! Si vous êtes à cette Université, pensez donc à participer à la semaine sur le libre accès:

http://www.bibl.ulaval.ca/semaine-internationale-du-libre-acces-2014

(1) La preuve : http://bibl.ulaval.ca/laureate-bourse-opencon-2014?nouvelles-acc

(2) http://www.opencon2014.org/

(3) En tant qu’auditrice de Radio-Canada, moi aussi je traduis tweet par gazouillis…parfois. Peu importe le terme, vous pouvez me trouver à @MissEmilieC