Pourquoi je m'ostine à utiliser Prezi

S’ostiner, en bon québécois, c’est le même mot que s’obstiner, mais plus agréable à dire. C’est continuer à faire de quoi, envers et contre tout. Dans mon cas, je m’ostine à utiliser Prezi plutôt que Power Point pour mes présentations. Ça explique mon peu de billets de blogue des dernières semaines; je préparais un séminaire de mi-parcours résumant la première moitié de mon doctorat (déjà!?!).

Pour ceux qui ne connaissent pas Prezi, c’est un logiciel de présentation (avec version gratuite et payante) qui révolutionne la façon de présenter. D’un passage linéaire de diapo à diapo, on peut utiliser un schéma et zoomer à l’infini sur certaines sections. J’adore le résultat lorsque c’est bien utilisé. C’est dynamique, vivant, beau et utile. Mal utilisé, ça donne mal au cœur. Il faut investir du temps pour apprendre à créer un Prezi, mais les commentaires que j’ai reçus m’indiquent que ça en vaut la peine. En résumé, les avantages que j’y vois :

  • Capter l’attention du public : la nouveauté et le fait que chaque présentation soit différente attirent immédiatement le public avec Prezi. Comme les gens ne savent pas où on va par la suite, ils semblent être plus attentifs.
  • Présenter un sujet de façon non linéaire efficacement : on peut examiner chaque élément d’un schéma et aller plus en profondeur en zoomant à l’intérieur. Il est possible de présenter facilement des schémas de concepts (2).

Prezi ne transformera pas un mauvais présentateur en bon présentateur. Mais je crois qu’il peut créer de meilleurs résultats pour certaines présentations. Si c’est si beau, pourquoi je m’ostine ? Quel est mon problème?

  • Le logiciel est instable et modifie parfois des tailles ou des vues…En même temps, si le projecteur est croche, vous pourrez zoomer au bon endroit de la présentation (merci à François Olivier Hébert pour ce truc!).
  • Mon directeur n’aime pas trop Prezi. C’est peut-être parce que les premiers que j’ai faits n’étaient pas au top. C’est aussi parce qu’il ne peut pas réutiliser mes diapositives dans des présentations.
  • Tout comme Word, les déplacements d’objets peuvent modifier tout et vous faire sacrer pendant quelques minutes.

Je recommanderais quand même l’utilisation du logiciel. Un jour, quand je serai super bonne pour faire des Prezi, je vous donnerai des trucs.

(2) Si vous ne connaissez pas le schéma de concept, essayez http://cmap.ihmc.us/

Trucs rapides pour améliorer une présentation

Publié originalement le 26 novembre 2014

Cette session, j’ai une tâche d’auxiliaire d’enseignement plutôt sympathique. J’accompagne des étudiants du deuxième cycle dans leur travail de session et je les aide à préparer leur présentation orale (de type PowerPoint). Dans ce cours, chaque étudiant a une pratique individuelle d’une heure. Ils me présentent leur travail en 15 minutes et moi je donne mes commentaires, ce qui dure habituellement 45 minutes. Vous trouvez ça long? Effectivement, mais ce n’est même pas parce qu’ils sont mauvais, au contraire!

J’ai l’impression que la majorité des gens n’ont pas appris à présenter. Ils ne font qu’imiter ce qu’ils ont vu avant. Le problème, c’est que certaines pratiques très répandues qu’ils imitent sont mauvaises. Le positif, c’est qu’on peut rapidement améliorer une présentation. Voici les trucs que je donne le plus souvent :

  1. Ne dites jamais votre titre de présentation

Soit un présentateur se chargera de dire votre titre de la façon la plus ennuyante possible, soit vos auditeurs auront déjà eu le temps de le lire, sur un programme ou sur votre première diapositive. Vous perdez un temps précieux. Prenez plutôt un 15-30 secondes pour casser la glace. Dites-nous en quoi votre présentation a un intérêt pour nous :

« Aujourd’hui, je vous parle de comment une plante peut modifier la susceptibilité au broutement de sa voisine, ce qui peut avoir de fortes implications dans la conservation de certaines espèces végétales »
Réaction du public : Wow! Cette présentation va m’aider à protéger des espèces!

  1. Ne nous dites pas les choses, montrez-les-nous

Les diapositives ne sont pas un aide-mémoire pour vous rappeler quoi dire! Ce sont des aides visuelles pour aider vos auditeurs à comprendre. Je déteste personnellement les listes à point. Je n’ai pas envie de lire une présentation, j’ai envie que vous m’expliquiez. Si vous avez trop de texte, les gens vont vous lire et cesseront de vous écouter. Et ce n’est pas parce que tout le monde le fait que vous devez le faire!

Au lieu d’écrire « — Diminution des populations de caribous », insérez un graphique qui présente cette diminution.

  1. Schématisez votre pensée

C’est en fait un conseil similaire au précédent. Au lieu de dire les choses, démontrez explicitement le lien entre vos idées. N’ayez pas peur des photos ou des dessins, s’ils ont un sens. L’objectif est que votre public puisse comprendre rapidement vos idées. Si toute votre présentation peut se résumer en un schéma, super! Vous pourrez le ramener de temps à autre pour faire le lien entre les différents points que vous présentez.

Au lieu de :

Causes de la fragmentation forestière : 1. Routes 2. Coupes forestières 3. etc.

Faites plutôt:

Routes     Coupes forestières
↓                     ↓
Fragmentation

C’était donc une première série de trucs. Un jour, je vous en donnerai d’autres…parce qu’il y en a tellement! Pour conclure, j’aimerais signaler l’existence d’un excellent article de Nelson Thiffault et de Stephen Wyatt (1). Un article rapide et intéressant qui vous aidera à passer votre message.

(1) Thiffault, N. & S. Wyatt. 2006. L’art de ne pas présenter : 12 astuces pour  ne plus être invité. L’aubelle 150 : 18-20, accessible en ligne depuis http://bit.ly/1yYJoJj 

OpenCon 2014 : mes impressions

Publié originalement le 20 novembre 2014

Et voilà, OpenCon 2014 est terminé. Et c'était une conférence exceptionnelle sur plusieurs plans. Je travaille présentement à créer un Prezi en anglais qui résumera les connaissances que j’ai acquises. J’écris également un article que je proposerai prochainement à Impact Campus, avec un résumé plus objectif de mon expérience (1). Par ce billet, j'aimerais plutôt vous ramener tout l'enthousiasme que cette conférence a créé chez moi.

Si vous n'avez qu'une seule chose à retenir de ce que je vais vous communiquer, c'est que la progression vers la science ouverte (open access, data et éducation) est inévitable. De plus, ce n'est pas un concept du futur, le phénomène est en cours. Est-ce que j'ai été absorbée par la secte de la science ouverte durant mon séjour? Probablement. Mais plus que les excellentes conférences auxquelles j'ai assisté, ce sont les rencontres avec les cabinets des sénateurs et officiels gouvernementaux qui m'ont convaincue de l'inévitabilité de la chose. Des lois ont été et seront votées en faveur de l'accès à la science. Comme l'a si bien dit le représentant de Open Access Nigeria:

"Open access wins all of the arguments all of the time" -Ahmed Ogunlaja, Open Access Nigeria, #opencon2014

— Travis Korte (@traviskorte) 16 Novembre 2014

Les décideurs voient le bon sens dans la science ouverte. Mon message serait donc de joindre le mouvement. Pourquoi faire partie de l'arrière-garde alors que vous pourriez être un précurseur?  Surtout qu'il y a des avantages immédiats à partager votre recherche (2).

Est-ce que j'ai changé d'opinion concernant le libre accès aux données? Oui et non. Oui, parce que je veux publier mes données si mes coauteurs le permettent. Je crois que cette avancée est en faveur de la science et non des intérêts personnels des chercheurs. Non, dans le sens que je comprends toujours ceux qui hésitent à le faire. Les arguments annoncés par certains présentateurs ne m'ont pas tous convaincue. La peur de se faire voler ses idées reste, mais elle est surpassée par le désir de l’avancement général dans mon domaine.

Et maintenant, que vais-je faire?

1. J'aimerais publier un preprint de mon prochain article, soit une version prérévision par les pairs, sur PeerJ preprint ou sur bioRxiv (3). Un accès plus rapide à ma recherche pour tous avec la possibilité d'avoir des commentaires constructifs. La majorité des journaux acceptent les articles ayant été publiés en preprint, mais on peut toujours vérifier sur sherpa-romeo (4) si c'est bien le cas.

2. Sans prendre un serment de type Open Science (5), je veux publier de façon à ce que mes articles soient soit en libre d’accès ou que je puisse les archiver sans problème.

3. Je promets de bloguer en français et en anglais sur mes articles. D'ailleurs, je peux même le faire pour ceux déjà publiés! Ma recherche sera donc plus accessible, plus rapidement.

4. Avec mes nouveaux contacts OpenCon, nous prévoyons créer une plateforme canadienne pour fournir de l’information canadienne sur le libre accès.

Un petit mot de conclusion sur la qualité de l’évènement. L’organisation avait prévu pratiquement tous les petits problèmes et détails. Les participants étaient engagés et ouverts aux rencontres. La conversation se poursuivait en parallèle sur Twitter, ce qui a permis beaucoup plus d’interactions et la génération de nombreuses idées. Très encourageant pour OpenCon 2015!

(1) Lien à venir!

(2) Plus de visibilité pour votre recherche, plus de citations pour vos articles. Je vous conseille de visionner le webcast Open Access 101 pour vous informer plus à ce sujet : http://vimeo.com/6973160. Vous pouvez également consulter mon précédent billet sur le sujet pour vous informer sur la science libre!

(3) https://peerj.com/about/preprints/what-is-a-preprint/, http://biorxiv.org/

(4) http://www.sherpa.ac.uk/romeo/

(5) Vous pouvez entendre Erin McKiernan parler de son serment en tant que jeune chercheuse dans cet entrevue pour @TheOKCast : http://okcast.org/2014/11/opencon-2014-erin-mckiernan-the-open-access-pledge/

Le libre accès en science : quelques faits et opinions

Publié originalement le 12 novembre 2014

Je l’ai annoncé il y a quelque temps, j’ai obtenu une bourse de la bibliothèque de l’Université Laval (merci) pour me rendre à OpenCon 2014 (1). Qu’est-ce qu’OpenCon 2014? Une conférence pour les étudiants et les chercheurs en début de carrière sur le libre accès en science (articles, données et éducation). Grâce aux webcasts OpenCon (2), j’ai déjà appris plusieurs choses sur le sujet. Voici un résumé pour vous éviter d’écouter ces webcasts (3) et mes préoccupations concernant le libre accès. Ça nous permettra de suivre l’évolution de mes idées! Je dois tout de même vous prévenir que je suis très favorable au libre accès, même avant d’assister à la conférence.

Qu’est-ce qu’on entend par libre accès? C’est l’accès gratuit immédiatement après publication avec le droit de réutilisation des articles, des livres scolaires et des données. Un commentaire ici : je n’avais jamais pris connaissance du côté réutilisation. Lorsqu’on applique le libre accès à l’éducation (livre scolaire) ou aux données, ça semble évident. Mais ça s’applique également aux articles scientifiques, notamment lorsqu’on veut extraire de l’information via des systèmes informatiques, comme Watson, cet ordinateur capable de répondre à des questions posées en langage commun (4).

Le libre accès est un mouvement en opposition avec la marchandisation de la production scientifique. Des organismes financent la recherche. Les chercheurs transforment cet argent en données et en articles scientifiques. Ces articles scientifiques sont donnés à des entreprises pour publication. Ces entreprises vendent les articles aux bibliothèques, universités et chercheurs. On achète avec des fonds publics la science produite avec des fonds publics.

Pour plusieurs, la solution est de publier dans des journaux de type libre accès, comme la série des PLOS. Certains facturent alors des frais aux auteurs pour publier l’article, mais les chercheurs de partout dans le monde y ont accès, ce qui peut augmenter la visibilité de sa recherche. Une autre solution est d’archiver ses articles (certaines universités et certains groupes de recherches ont des sites pour ça, 5). Le problème actuel est que beaucoup d’auteurs ne le feront pas tant qu’ils ne seront pas forcés :

What do we want: Open access. When do we want it: Immediately following forthcoming granting agency policy changes to require it.

— Shit Academics Say (@AcademicsSay) 11 Novembre 2014

Selon les tenants du libre accès, en changeant les politiques des universités et des organismes de financement, on inciterait les chercheurs à rendre leur recherche accessible.

La libre éducation vise à ce que les étudiants obtiennent les textes de références nécessaires à leurs études et à ce qu’ils conservent ces textes et puissent les partager. Cela concerne également la possibilité d’accéder à des cours gratuits en ligne. Dans ce webcast, le présentateur indiquait que s’attaquer aux frais de scolarité était trop politique et que le matériel scolaire était très cher. Personnellement, ça ne reflète pas mon expérience. Mes professeurs au baccalauréat ont peu utilisé de livres et je n’ai jamais dépensé plus de 500 $ en matériel pour une session (et ça, c’est le maximum!). Malgré ses résultats mitigés, l’expérience québécoise me dit qu’on peut s’attaquer aux frais de scolarité (6).

Finalement, le libre accès aux données. Par libre accès aux données, on entend de rendre accessible et réutilisable ses données après publication. Comme ça, d’autres chercheurs peuvent réanalyser vos données, les ajouter à d’autres, bref, faire avancer la science. Bien entendu, on exclut de ce partage des données sensibles, par exemple des données sur la distribution d’espèces en danger qui pourraient être braconné. Ce qui semble évident en génétique semble causer plus de remous pour les écologistes comme moi. Je suis en accord avec le concept, mais quand je pense à mes collègues qui réutilisent les bases de données dont certains résultats ont été publiés, j’ai peur. Imaginez commencer un doctorat avec 20 ans de données de colliers satellites sur des animaux et être scoopé par des chercheurs ailleurs dans le monde, avec vos propres données! Je vais donc à OpenCon en grande partie pour en apprendre plus sur le libre accès aux données.

Le résumé que je viens de vous faire est très rapide. Vous pouvez m’adresser vos questions sur ces thématiques via les commentaires ci-dessous ou sur @MissEmilieC. Je serai également active sur Twitter durant mon expérience OpenCon !

J’ai traduit librement certains termes de l’anglais pour ce billet. Pas facile d’écrire en français !

(1) http://www.opencon2014.org/

(2) https://www.youtube.com/watch?v=5YwASIziPIQ, https://www.youtube.com/watch?v=5Dauh_PeAzI, https://www.youtube.com/watch?v=6UUDhVGd8uA

(3) Les webcast sont d’une bonne qualité avec des gens intéressants et je vous les conseille. Mais 4 heures…c’est long !

(4) http://en.wikipedia.org/wiki/Watson_%28computer%29

(5) Vous pouvez consulter les règles d’archivages en fonction du journal où l’article est publié sur ce site : http://www.sherpa.ac.uk/romeo/

(6) http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_%C3%A9tudiante_qu%C3%A9b%C3%A9coise_de_2012

Survivre à créer une affiche scientifique

Publié originalement le 4 novembre 2014

Cette semaine, je suis super excitée, car on part en congrès! Quasiment tout mon laboratoire se rend à Montréal pour le congrès de la SQEBC, la Société Québécoise d’Étude Biologique du Comportement. C’est un excellent congrès en écologie, avec majoritairement des présentations étudiantes d’un bon niveau. Comme je vais à la SQEBC depuis 2009, c’est aussi une bonne occasion de revoir des amis!

Comme je ne suis pas assez avancée dans ma recherche pour faire une présentation orale, j’ai décidé cette année de faire une affiche scientifique. En toute honnêteté, je déteste les affiches. Les gens mettent trop de texte et c’est ennuyant. Mais je crois qu’il est possible de faire de meilleures affiches. De plus, je crois que je fais de bonnes affiches (1). Et si je fais de bonnes affiches, c’est grâce à George Hess, Kathryn Tosney et Leon Liegel (2), qui ont créé un site complet qui m’a tout appris. Je vous conseille d’aller voir leur site, mais je vais vous résumer leurs trucs et ajouter mon grain de sel. Tout d’abord, 3 règles essentielles :

  • Une affiche a un seul message : que voulez-vous dire? Vous devriez être capable de me résumer en une phrase votre message. Évitez d’avoir 3-4 résultats importants et concentrez-vous sur une idée. Gardez l’accent sur ce message!
  • Les graphiques et les images sont centraux, utilisez le moins de texte possible. « Oui, mais j’ai besoin d’écrire ça ». Peut-être, mais personne n’a envie de prendre 15 minutes à le lire. Une affiche, c’est un mode de communication rapide et les images sont souvent plus rapides à comprendre qu’un texte.
  • Présentez vos idées dans une séquence ordonnée et claire. Prenez les gens par la main en mettant une séquence simple et linéaire. Je suis fan des cartes conceptuelles (3), mais l’affiche scientifique n’est probablement pas faite pour cela.

Avec ces trucs, vous partirez du bon pied. Pour vous guider dans la taille du texte, les couleurs à utiliser, bref, tous les détails, je recommande d’aller visiter Creating effective Poster presentations (2). Tout y est. Je rajouterais quelques commentaires de mon cru :

  • Une photo comme fond ou un fond de couleur foncé, c’est peut-être cute, mais c’est difficile à lire. Sérieusement, restez sur le fond blanc. Vous trouverez peut-être votre affiche plate, mais elle sera plus facile à lire.
  • Ajoutez une photo de vous à côté du titre, ça aidera vos lecteurs à vous reconnaitre. Si la conférence où vous allez n’a pas de session d’affiche formelle, ils pourront vous retrouver dans la foule des participants.
  • Placez quelques petites copies imprimées de l’affiche ou des cartes professionnelles ou des dépliants à côté de votre affiche, pour que les gens réellement intéressés puissent ramener vos résultats avec eux et les diffuser. La version écolo du truc consiste à rendre votre affiche disponible sur internet et à donner le lien via un code QR (4).
  • Faites-vous de la pub. Vous rencontrez des gens à la pause café? Signalez que vous avez une affiche, invitez-les à venir la voir.
  • Préparez-vous à présenter votre affiche en 2-3 min. Typiquement, j’invite les gens : « Voulez-vous que je vous présente mon affiche? » On n’ose jamais me dire non. En retour, je leur explique l’essentiel de ma recherche rapidement. Tout le monde est content!

Ce que j’aime avec les affiches, c’est qu’il y a parfois des concours d’affiches. Gagner un prix (et de l’argent) tout en diffusant ses résultats, c’est assez plaisant.

En passant, mettons que vous venez à la SQEBC, chers lecteurs, venez donc faire un tour à mon affiche. Vous pourrez la juger en fonction de mes conseils!

(1) Ce n’est pas la modestie qui m’étouffe aujourd’hui.

(2) http://www.ncsu.edu/project/posters/

(3) Comme celles qu’on peut créer avec Cmap Tools : http://cmap.ihmc.us/

(4) C’est si facile à faire! http://www.qrstuff.com/

Open Con 2014, me voilà !

Publié originalement le 14 octobre 2014

En milieu de semaine passée, j’ai appris une nouvelle bien excitante... j’ai gagné une bourse pour me rendre à Open Con 2014 (1). Qu’est-ce qu’Open Con? Comme vous pourrez le constater sur leur site (2), c’est un grand congrès sur l’Open Access (le libre accès), l’Open Data et l’Open Education pour les étudiants et les jeunes chercheurs. Si vous ne savez pas ce que c’est, n’ayez crainte, je compte documenter mon expérience!

Vous pourrez donc me lire avant et après le congrès, pour voir si mon opinion sur certains sujets (surtout sur les données libres) a évolué. Vous pourrez également suivre mes gazouillis (3) sur Twitter durant le congrès. Si vous avez des questions sur ces sujets, s'il vous plait, posez-les-moi et je tâcherai d’obtenir la meilleure information possible.

Merci à la Bibliothèque de l’Université Laval de m’offrir cette opportunité! Si vous êtes à cette Université, pensez donc à participer à la semaine sur le libre accès:

http://www.bibl.ulaval.ca/semaine-internationale-du-libre-acces-2014

(1) La preuve : http://bibl.ulaval.ca/laureate-bourse-opencon-2014?nouvelles-acc

(2) http://www.opencon2014.org/

(3) En tant qu’auditrice de Radio-Canada, moi aussi je traduis tweet par gazouillis…parfois. Peu importe le terme, vous pouvez me trouver à @MissEmilieC