Highlights from the 10th CSEE meeting/Un aperçu du 10e congrès de la SCEE
*******************************************LA VERSION FRANÇAISE SUIT CI-DESSOUS************************************
I had an amazing week, meeting researchers from all across Canada and learning about the research they are doing! I was at the 10th meeting of the Canadian Society for Ecology and Evolution. As the name states it, the meeting topic is broad. I don’t want to bored you with a review of an event you weren’t part of, but I would like to point some of the things I learned that got most of my attention.
The day before conference talk, I was at the SWEEET (Symposium for Women Entering Ecology and Evolution Today). The speakers shared their experience as women researcher or as SWEEET allies. I really enjoyed every talk, but I would like to point that having a man speaker (Steven Vamosi) and having men at the symposium was great. Problems for women in science do impact everyone and everyone’s part of the solution.
The conference’s talk started with...me (presentation in the link), at a plant-herbivore interaction sections. Definitely the best session! Let’s point James Santangelo’s talk, who’s working on fungus and their impact on plant-herbivore interactions. In his study, he found out that endophyte fungi can reduce tolerance to simulated herbivory and increased survival of plants! Mary Reid, the session moderator, has a student studying how beetles could be using acoustic stimulus to estimate the nutritive quality of trees. It seems that water-stressed trees emit sound that could be pick-up by beetle, but results are inconclusive for now.
The plenary speaker, Angela Moles gave us food for thoughts: when an introduced species have changed in response to its new environment and evolved in a new species, should we keep eradicating it? I hope to meet her lab in my upcoming trip to Australia. Nicholas Collins and Stephen Heard talked about science reproducibility in very different but useful ways. I really want to read Collins’ study, a meta-meta-analysis. Finally, I learned a lot during the last day at the Understanding individuals to conserve population symposium. In very different ways, researchers made the link between individuals’ behavior and their impact on population dynamic. To me, the question remains: Does the high cost of individual-level studies is worth it to predict efficiently population dynamics?
There was so much to speak of, but I wanted this to be brief. Let’s hope to meet at the next CSEE meeting in St-John’s Newfoundland (Please advisors, send me! I promise to be a productive student)
J'ai eu une magnifique semaine, passée à rencontrer des chercheurs de partout au Canada et à en apprendre sur leurs projets. J'étais au 10e congrès de la Société Canadienne d'Écologie et d'Évolution. Comme le nom le dit, les sujets sont très diversifiés. Il y a peu d'intérêt à lire un résumé d'un événement auquel on n'a pas participé. Aujourd'hui, je veux simplement vous parler de quelques trucs qui m'ont enthousiasmée.
La journée précédant le début officiel du congrès, j'ai participé au symposium SWEEET (un symposium pour les femmes en écologie et en évolution). Les conférenciers ont partagé leur expérience en tant que chercheuses (je hais ce mot, chercheures me semble mieux... pas mon choix!) ou en tant qu'allié des femmes en science. J'ai apprécié toutes les présentations, mais j'aimerais souligner la présentation de Steven Vamosi et la présence d'hommes au symposium. Les problèmes des femmes en science affectent tout le monde, et tous devraient faire partie de la solution.
Les présentations ont débuté avec moi (présentation dans le lien), dans une session sur les interactions plante-herbivore. Clairement la meilleure session! Notons une super présentation de James Santangelo, qui travaille sur l'impact des champignons sur les relations plante-herbivore. Dans son étude, il a trouvé que les champignons endophytes peuvent réduire la tolérance à la consommation par les herbivores (simulée) et augmenter la survie des plantes! Mary Reid, la modératrice de la session, a présenté les travaux d'un étudiant sur comment certains scarabées pourraient utiliser des stimulus acoustiques pour estimer la qualité nutritive des arbres. Les arbres manquant d'eaux émettent des sons qui peuvent être entendus par les scarabées, mais les résultats sont incertains pour l'instant.
Dans une présentation plénière, Angela Moles nous a posé une question intéressante : quand une plante exotique s’est modifiée en réponse à son nouvel environnement et a évolué en une nouvelle espèce, devrait-on continuer à l'éradiquer? Nicholas Collins et Stephen Heard ont abordé le problème de la reproductibilité des études, de façon très différente, mais très pertinente. J'ai très hâte de lire l'étude de Collins, une méta-méta-analyse. Finalement, j'ai beaucoup appris dans ma dernière journée, au symposium « Understanding individuals to conserve population ». De façon très différente, plusieurs chercheurs de renom ont fait le lien entre les comportements des individus et leurs impacts sur la dynamique de population. Pour moi, la question reste : A-t-on besoin de ces coûteuses études sur les individus pour prédire efficacement la dynamique des populations?
J'ai gardé mon résumé bref, malgré l'abondance de sujets. J'espère de tout coeur pouvoir participer au prochain congrès, à St-John’s, Terre-Neuve (...je promets d'être une étudiante productive!)