2018: mon entrée dans le monde de la foresterie

C’est avec joie que je peux enfin dire officiellement de quoi sera composée mon année 2018. Juste avant Noël, j’ai reçu la lettre d’acceptation de ma demande Mitacs. Mitacs est un organisme, lié au gouvernement, qui finance des projets de recherche et des stages. Ces projets s’effectuent en collaboration avec des organismes privés ou des OSBL.

Je ferai donc un stage postdoctoral, issue d’une collaboration en Ouranos et l’Université Laval (1). Je m’intègre à un projet de migration assistée, ce projet étant lui-même une collaboration avec, entre autres, Ouranos et le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Migration assistée des cerfs???

Non! Je travaillerai en étroite collaboration avec une chercheuse de la Direction de la recherche forestière, Patricia Raymond (2). En foresterie, il est possible de faire de la plantation, pour favoriser la régénération de la forêt. On plante alors des espèces usuelles au milieu. Mais dans le contexte des changements climatiques et surtout de préparer les forêts exploitées aux changements climatiques, on pourrait planter des espèces plus méridionales. C’est ça la migration assistée.

La question que je me pose, c’est comment les herbivores présents dans ces forêts réagiront à ces espèces méridionales. Si ces plantes sont très susceptibles au broutement, tous les investissements placés dans les plantations pourraient être voués à l’échec (3). Je vais donc étudier la présence de composés de défense dans les arbres. Je vous ai déjà parlé de ces composés et le sujet devrait revenir sur ce blogue dans les prochains mois.

Je vous souhaite, chers lecteurs, que vos projets personnels et professionnels se réalisent de la meilleure façon qui soit pour 2018.

(1)   Eh oui, encore…

(2)   Bonjour Patricia!

(3)   Bien entendu, cela dépend du nombre d’herbivores présents. Au Québec, on a habituellement un peu trop d’herbivores…