Chialage de postdoc

Avez-vous regardé le dossier postdoctorat du Magazine Découvrir de l'ACFAS ? Peut-être que oui, car j'ai contribué au magazine par un témoignage. Peut-être que vous êtes sur mon blogue suite à ce témoignage (bienvenue!).

C'est un dossier très complet et vraiment intéressant, et je trouve qu'on y ressent bien toute la difficulté de la position de postdoctorant. Je retiens des témoignages et des articles un certain niveau de souffrance chez les postdoctorants. Nous évoluons bien souvent sur une ligne étroite, entre les obligations d'un milieu qui ne conviennent pas aux aspirations personnelles modernes et le désir de faire de la recherche.

Nous sommes terriblement qualifiés et compétents, mais nous devons fréquemment répéter que nous ne sommes pas des étudiants dans une série de micro-agressions systémiques. Mon Université actuelle (1) nous traite comme des étudiants qui doivent s'inscrire à chaque session. J'en bénéficie (2), mais si vous saviez comment je serre la mâchoire quand je dois renouveler ce statut. Mon contrat de stage actuel me nommait comme 'étudiante', jusqu'à ce que mon superviseur universitaire propose de changer le terme pour 'stagiaire'. Je suis actuellement suivi par un comité d'encadrement plus imposant que celui de mon doctorat. Je n'ai aucun avantage sociaux et je ne suis même pas sûre des règles d'impositions pour ma bourse.

Et pourtant, j'aime ce que je fais et mon milieu de travail. Suis-je en train de me plaindre la bouche pleine? Le mal-être des postdoctorants semble pourtant généralisé.

Les chercheurs universitaires et gouvernementaux reconnaissent la valeur de notre travail. Je crois qu'il est simplement temps que les institutions en tiennent compte.

  1. Et passée...

  2. Par exemple grâce au rabais sur les laissez-passer d'autobus